Archive for the ‘Archives / Mémoire’ Category

POILU « 1914 – 1918 »

novembre 11, 2009

Voici, ce qui du front fut envoyé, d’un poilu à sa famille « Bretonne » !

Une balle, mon cher, mais à tout prendre,

C’est aurait dit le héros au grand nez retroussé,

Un simple avis de mort qui fait un bruit d’abeille,

Et passe, presque doux, sans offenser l’oreille !

Un atome qui veut nous cacher le soleil !

Un sifflement qui donne un éternel sommeil !

Un stylo voyageur dont la pointe de cuivre

Pose le point final sur l’i du verbe vivre …

J’en profite pour lancer un avis de recherche.

Mon grand oncle « Julien Joa », refusa de réintégrer son régiment lors de cette grande boucherie. Il fut rattrapés et selon les versions:
1°) passé par les armes – 2°) Déporté à « Cayenne ? »
Une autre version dit aussi qu’il aurait giflé son supérieur
En tout état de cause, sa famille n’a jamais plus entendu parlé de lui. Et comme par hasard, le srachives de guerre l’arrondissement de Guingamp ont été détruites lors de la guerre 39/45. Ironie de l’histoire !

Mon grand oncle a vraiment disparu et est bel et bien tombé dans les oubliettes de l’Histoire.

La seule chose qui nous reste de lui est cette photo. A tout hasard si vous le croisiez, faites nous signe !

Merci

Julien JOA


Remise du collier de l’ordre de l’Hermine – 2009 – Ancenis (44)

septembre 27, 2009

L’ordre de l’Hermine

En 1972, le sénateur Georges Lombard ressuscite la distinction créée par le Duc Jean IV.Le 29 septembre 1972, le collier de l’Hermine est remis à René Pléven, ancien président du Celib, au Palais des congrès de Pontivy, en présence de nombreux responsables politiques, d’animateurs culturels et de décideurs économiques bretons. Les deux années suivantes, sont distingués Jean Mévellec (président de la Chambre régionale d’agriculture) et le professeur Gabriel Pescatore (président de la Cassa per il Mezzogiorno, qui, avec le Celib, fonda la Conférence des régions périphériques maritimes européennes). La tradition reprend en 1988, après 15 ans d’interruption, à l’initiative de l’Institut Culturel de Bretagne.

Vous pouvez entendre mon discours en allant sur :

http://www.abp-tv.com

Récipiendaires 2009 :

Mme Mona Ozouf; Jean Christophe Cassard; Tugdual Kalvez;  Yann-Fañch Kemener; Jean Guy Le Floch.

Remise faite par le chancelier Patrick Malrieu à Ancenis (44), sous l’autorité du Président de l’Institut Culturel de Bretagne, Bernard Delhaye, en présence de Monsieur le Maire de Ancenis et de Monsieur Maréchal, président du Conseil Général de Loire Atlantique.

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Photos: © Gildas Buron

Ouest.France

Jean-Guy Le Floch et Yann-Fanch Kemener, Herminés – Quimper

samedi 12 septembre 2009

Le 26 septembre, à Ancenis (Loire-Atlantique), quatre Bretons se verront remettre le collier de l’Hermine de l’Institut culturel de Bretagne. Dont deux personnalités bien connues des Quimpérois : le patron d’Armor-Lux, Jean-Guy Le Floch et le chanteur Yann-Fanch Kemener. Né à Carhaix, le premier a réussi notamment, ces dernières années, à obtenir des marchés comme ceux de La Poste ou de la SNCF. Le second, originaire de Sainte-Tréphine, également au Centre-Bretagne, est l’une des grandes voix bretonnes. C’est aussi un des plus fins connaisseurs du répertoire traditionnel breton.

Et les futurs décorés du Collier de l’Hermine sont… – Vannes

jeudi 17 septembre 2009

Le 26 septembre à Ancenis, quatre personnes seront décorées du Collier de l’Hermine pour leur engagement en faveur de la culture bretonne. Une cinquième le sera à Guérande en novembre prochain.

Le conseil d’administration de l’Institut culturel de Bretagne qui est basé à Vannes a choisi cette année : Jean-Christophe Cassard, professeur d’histoire médiévale à l’Université de Brest ; Tugdual Kalvez, militant de la langue et la culture bretonnes ; Yann-Fanch Kemener, l’une des voix les plus connues de Bretagne ; Jean-Guy Le Floc’h, PDG d’Armor-Lux ; et enfin Mona Ozouf, agrégée de philosophie et historienne.

Tous rejoindront le collège des Hermines et contribueront désormais au fonctionnement de l’institut culturel.

Le télégramme

MORBIHAN

Institut culturel de Bretagne. Les Herminés de l’année

17 septembre 2009

L’Institut culturel de Bretagne, basé à Vannes, va remettre ses Colliers de L’Hermine à cinq personnes qui se sont distinguées pour leur engagement.

Le chanteur Yann-Fanch Kemener, l’écrivaine Mona Ozouf qui a publié «Composition française – Retour sur une enfance bretonne», le P-DG d’Armor Lux Jean-Guy Le Floc’h, l’ancien professeur de breton Tugdual Kalvez, installé à Saint-Nolff, et le professeur d’histoire à l’université de Brest Jean-Christophe Cassard: c’est le joli casting des Herminés de l’année. Ils ont été choisis parmi 35 présélectionnés. Cette distinction, qui existe depuis une vingtaine d’années, a été reprise par l’Institut culturel de Bretagne depuis sa création. «Le but est de récompenser ceux qui se distinguent par un engagement à long terme pour l’identité bretonne, souligne Bernard Delhaye, président de l’institut depuis janvier. Nous sommes aussi en train de créer une médaille de reconnaissance pour ceux qui font quelque chose d’exceptionnel à un moment donné». La remise des Colliers de l’Hermine se fera le 26septembre, à Ancenis (44), àl’occasion du congrès de l’institut, sauf pour Mona Ozouf qui ne pourra s’y rendre et se le verra remettre lors du salon du livre de Guérande, le 21novembre. Ce sera Patrick Malrieu, chancelier des Herminés, qui leur remettra leur distinction. Ce dernier a en effet été récemment élu à la tête du collège des Herminés, toute nouvelle institution qui regroupe les 60 Herminés encore en vie (30 sont décédés). Ce collège aura notamment un rôle d’expertise comme personne-ressource pour l’institut. 

Une volonté de «réunification» Autre actualité pour l’Institut culturel de Bretagne: «Nous entendons nous inscrire toujours plus sur le terrain de l’éducation populaire, explique son président. On veut diffuser les fondamentaux de l’histoire de la Bretagne, sa culture, son identité. Un peu sur le modèle des Jeudis de l’Hermine à Vannes, on va organiser des conférences de l’Hermine sur tout le territoire breton.» Comprenez: les cinq départements, puisque Bernard Delhaye est un farouche défenseur de ce qu’il considère comme une «réunification». Et de rappeler que c’est un décret de Pétain qui a retiré la Loire-Atlantique à la Bretagne.

Laurent Guenneugues

Brezhoneg ar miz N°1

septembre 19, 2009

Tout d’abord, à ceux qui reviennent de vacances, bonne rentrée.

Votre Brezhoneg ar zizhun est remplacé par : Brezhoneg ar miz.

Vous êtes cordialement invités à laisser vos commentaires sur ce blog. Partager et apporter votre contribution à la langue bretonne.

Gouel mikael, hag an Ankoù,

A ra kalz a chanchemanchoù.

La Saint Michel et l‘Ankoù,

Font bien des changements.

Pourquoi la St Michel ?

C’est à la St Michel que sa payaient les fermages. Alors selon que l’année avait bonne ou mauvaise, vous étiez en mesure ou non de payer votre fermage. Selon, aussi la bonne volonté de votre propriétaire à renouveller ou non votre bail.

Quant à l’Ankoù, il arrive quand on l’attend le moins et n’est jamais là où croit le trouver !

D’où ces grands bouleversements qui pouvaient et peuvent encore survenir. Même si notre Dame « Sécurité sociale » ou autres cousines peuvent intercéder de nos jours !

Brezhoneg ar zizhun N° 7

juin 16, 2009

Tostaat a r’amp d’a Ouel Yann ! À l’approche de la Saint-Jean

Pa gana ar goukou da Ouel-Yann,

Chomma pell an ed war e dramm.

Quand chante le coucou à la Saint Jean,

le blé reste longtemps en tas. ( Ce qui veut dire qu’il fera mauvais temps à la période des moissons !).

Geriadur / Vocabulaire

Kan; Kanañ; Kano = Chant; Chanter.

Ce proverbe vient du pays Vañch, influencé par le Vannetais d’ou Kana, pour Kan; Chomma, pour a chomm

Gouel = Fête; Gouel Yann; Fête de St Jean (24 Juin bien sur)

Chomm = rester

Pell = Longtemps, dans la durée

Ed = Céréales; Blé. On dira Ed (t)du, ou Gwinis (t)du,  pour le blé noir, qui n’est pas une céréale comme chacun le sait. Gwinis pour le blé.

Dramm = Javelle

Vous connaissez des proverbes, dictons, recettes ou autres rituels liés aux Fêtes de la St Jean. Merci de nous les faire partager en laissant vos commentaires sur ce blog.

Réponses:

Je n’ai pas changé, je n’ai pas de balance.
A la St Jean le soleil étale le reste de son or sur un champ de blé.
Un taureau peut faire la monte à partir d’un an;à cinq ou six ans, il est déjà ou trop lourd ou trop méchant. Sa carrière est finie.

Monsieur Emmanuel

Autre – Un all:

Ar Vreizhiz  a zo troet d’ober goap eus o nesañ, ha sevel a reont rimadelloù ha kanaouennoù a bep seurt diwar-benn o ferzhioù fall. Anavezet mat eo al lavarenn diwar-benn merc’hed Poullaouenn, ar rimadelloù diwar-benn merc’hed Rekourañs ha merc’hed Rostren, ar c’hanaouennoù goapaüs diwar-benn ar Bigoudenned (“Bez’ ‘po, bez’ ‘po ket…”) ha d.-b. gwazhed ‘zo (Julig ar Ververo, a lakae e wreg da bilat lann gant he zreid noazh, hag ar peden a lavar d’e zanvez mamm-gaer “Boñjour bonn’ femm’, roy ho merc’h din / Ne vo ket maleürus ganin”, pa n’eus anezhañ nemet ul lonker jistr ha gwin-ardant).  Ar pezh a gas da soñj din eus ur ganaouenn divyezhek d.-b. planedenn druezus ar plac’h dimezet gant ul lonker: klevet am eus ar ganaouenn-se e dibenn ur peurzorn er C’hastell-Nevez, ha neblec’h n’em  eus gwelet meneg anezhi abaoe. Ar pozioù da heul a zo chomet em eñvor:”Et maintenant que je suis mariée (d.w.), / J’ai mes petits enfants à soigner / Ha ! pa oan plac’h yaouank / Plijadur vras am boa / Pa oan d’an oad a driwec’h vloaz // J’ai mes petits enfants à soigner (d.w.) / Et mon ivrogne à aller chercher/ Ha ! pa oan plac’h yaouank…’’. Klevet am eus traoùigoù all ha n’em eus gwelet meneg ebet anezho kennebeud. Eus un den anvet Berrec’har: e veze lavaret gant ar c’homerezed “Berr e c’harr, berr e c’houg, / Berr partoud.” (hag aet e oant da welet? Kit da c’houzout!). Ha peogwir e oa “Reun” va anv-bihan e veze huchet warnon gant paotred koshoc’h egedon (ne oan nemet pemp bloaz d’ar mare-se) : « Reun / Pochon greun / Pochon kerc’h / Toud ar merc’hed koant a c’haloup war e lerc’h”. Ur vezh hag un dismegañs evit ur paotrig a bemp bloaz: dija: ha soñjal a rae ar baotred-se e plijfe din bezañ moumounet gant merc’hed? Talvezout e vefe dezho… kerkent hag e vefe deut nerzh awalc’h din em divvrec’h hag em divc’har, anat eo!

Respont – From States.

Mai 18, 2009
From States ! ur Breizhad  divroet ha skrivagner  dreist .
Placer ha docere. Dudi ha deskamant war un dro. Fonnus eo an danvez a vo tu da gaout gant ar blog-mañ. Maodes Glanndour ha Ronan Huon o deus savet pennadoù d.-b. spered barzhel ar Vreizhiz, ha pa vefent dizesk, evel ma vez lakaet anat e lavarennoù ‘zo. Kavet e vez skouerioù eus an hevelep spered e divunadenennoù evel houmañ: »Peder dimezell o vont gant an hent/ Ha pa vefe glav evel mein / Ne gouezhfe ket war o c’hein. » (Peder bronn ar vuoc’h). An hevelep ampartiz war dachenn ar yezh a zo lakaet anat ivez e gerioù goveliet evit ardivinkoù nevez, gerioù livus evel « kirri-nij », « c’hwil-tan », « tourter » ha « paotr-saout tredan ». Setu da heul ur skouer all a voe roet din gant un paotr am eus anavezet e lise Brest dek ha tri-ugent vloaz ‘zo hag ouzhpeenn. Koshoc’h egedon e oa (e math. élem e oa, ha ne oan nemet e seconde). Gwir eo an istor penn-da-benn. Un tammig dizereat eo, am eus aon, met d’ar mare-se ee voe kavet fentus kenañ gant an holl. E-pad ar vakañsoù e oa aet ar paotr da zañsal, ha goude ar bal en doa kaset e zañsourez d’ar gêr. Edo ti ar plac’h war ar maez, un hanter-lev diouzh ar vourc’h, ha war an hent e oant chomet da ruzañ evit ober un tamm frotañ. Fellout a reas d’ar paotr mont pelloc’h ganti. Ar plac’hig a oa a-du. Siwazh! ne oa stevell ebet gant ar paotr, ha nac’het he doa groñs: »Nann avat! Hep kabichou ned it ket ‘ba’ ‘m revr! » « Kabichou, ur mot-valise goveliet gant silabennoù kentañ ar ger « kabi[ig] »ha silabenn diwezhañ ar ger « caout[chouc] ». Ha kouet e oa bet war an tomm gant ar plac’h, pe implijet e veze dija gant he mignoned? N’ouzon ket. Forzh penaos, livus eo, ha gwir war ar marc’had, rak ur stell n’eus anezhañ nemet ur c’habig caoutchouc » evit ibil-kig ur paotr. Un dra all: ar plac’hig e doa graet ar pezh a oa bet graet gant skrivagnerien ken brudet ha Jul Laforgue, en e varzhonegoù, ha James Joyce en e bennoberenn Finnegan’s Wake. Un druez n’eo ket be degemeret kabichou er geriadurioù brezhonek.

Pemp bloaz var ‘n ugent so – 25 ans déjà !

décembre 14, 2006

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Le 11 décembre 1981 Xavier Grall nous quittais. Qu’un hommage à sa mémoire lui soit rendu, lui qui continu de nous nourrir de ses mots riches et forts de sens.

MARAIS DE YEUN ELEZ – A Daniel Gélin

Parmi les chiens bleus
je partirai sans dire rien
dans les marais de Yeun Elez

Je laisserai glisser toute chair
dans la terre triste de Botmeur
les larmes lisseront pierres

Je partirai sans maudire rien
muet, inutile, sans paupières
dans l’inutilité des tourbes

Lasses sont les âmes
de trop aimer sans recevoir
fourbues les pluies de féconder rien

Peuple errant des maudits
crapauds clabaudant aux étangs
sonnent les glas à Brennilis

Passion selon l’Ankou
les poètes aux enfers descendent
fous les vents sur les collines

Dans les marais de Yeun Elez
l’archange ne répond pas aux mourants
crient les landes à minuit

Plaisirs mauvais qui me crucifient
c’est fini, je m’en vais aux marais
traînant ma plainte et ma légende

Tir na nog

décembre 14, 2006

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Cette photo fut prise lors d’un Brezih o veva, dans les studios de FR3 Rennes en 1977. Ce chanteur et militant de la culture nous a quitté il n’y a pas très longtemps. Vous aurez deviné qui c’est ? Kenavo, ha beaj vat deoc’h mignon mat .